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Séminaire Octogone-Lordat : "Work in progress sur le lexique"
Publié le 12 septembre 2018 – Mis à jour le 29 mai 2019
le 5 octobre 2018
14h
MdR, salle E323Réflexions autour de l’analyse de la tâche de fluence verbale chez les locuteurs bilingues.
Emilie Massa & Laura Colignon
Les tâches de fluences verbales sémantiques et phonologiques sont couramment utilisées en neuropsychologie pour évaluer le langage. L’analyse quantitative, basée sur le total des mots produits permet d’évaluer l’intégrité du stock lexico-sémantique tandis qu’une analyse dite en « clustering », apporte des informations sur le fonctionnement exécutif des patients (Gierky & Ergis, 2004). Dans ce type de tâches, les locuteurs bilingues montrent souvent des performances moins élevées que les monolingues en raison d’une plus forte compétition lexicale et d’un stock lexical moins important dans chacune des langues (Portocarrero et al., 2007). Au-delà de la comparaison « monolingues-bilingues», cette tâche pourrait être envisagée comme un outil intéressant pour évaluer la dominance linguistique des bilingues, évaluation très disparate entre les études. D’autre part, une analyse qualitative des productions, rarement réalisée, permettrait de mieux comprendre comment les deux codes interfèrent entre eux.
Analyse des erreurs lexicales en production écrite en espagnol LE : une évaluation diagnostique chez les étudiants en première année de LEA
Alba Bordetas Bonilla & Encarnacion Arroyo
Les étudiants de Langues Étrangères Appliquées (LEA) doivent acquérir au long de cette formation un large éventail de vocabulaire embrassant différents champs lexicaux : économique, socio-professionnel, mercatique, juridique, etc. dans trois langues différentes -français, anglais et une autre langue au choix-. L’acquisition de ce vocabulaire, général et spécialisé (Lerat, 1997), est un processus cognitif très complexe nécessitant la création de réseaux lexicaux solides et ce à deux niveaux : intralingual et interlingual. Or, selon les rares études sur l’acquisition lexicale réalisées auprès d’un public universitaire en première année de licence LEA, il semblerait que les lexiques mentaux des étudiants en anglais soient « restreints » et « bizarrement constitués » (Hilton, 2002). Les études équivalentes en espagnol, étant à notre connaissance inexistantes, nous avons souhaité analyser le lexique mental en espagnol des étudiants LEA à partir d’une tâche écrite réalisée au tout début de la première année de la formation. L’analyse des erreurs lexicales, basée sur les recherches de Granger et Monfort (1994), nous a permis de mieux appréhender l’acquisition de vocabulaire dans l’interlangue de ces étudiants, futurs « spécialistes des langues ».
Analyse des erreurs lexicales en production écrite en espagnol LE : une évaluation diagnostique chez les étudiants en première année de LEA
Alba Bordetas Bonilla & Encarnacion Arroyo
Les étudiants de Langues Étrangères Appliquées (LEA) doivent acquérir au long de cette formation un large éventail de vocabulaire embrassant différents champs lexicaux : économique, socio-professionnel, mercatique, juridique, etc. dans trois langues différentes -français, anglais et une autre langue au choix-. L’acquisition de ce vocabulaire, général et spécialisé (Lerat, 1997), est un processus cognitif très complexe nécessitant la création de réseaux lexicaux solides et ce à deux niveaux : intralingual et interlingual. Or, selon les rares études sur l’acquisition lexicale réalisées auprès d’un public universitaire en première année de licence LEA, il semblerait que les lexiques mentaux des étudiants en anglais soient « restreints » et « bizarrement constitués » (Hilton, 2002). Les études équivalentes en espagnol, étant à notre connaissance inexistantes, nous avons souhaité analyser le lexique mental en espagnol des étudiants LEA à partir d’une tâche écrite réalisée au tout début de la première année de la formation. L’analyse des erreurs lexicales, basée sur les recherches de Granger et Monfort (1994), nous a permis de mieux appréhender l’acquisition de vocabulaire dans l’interlangue de ces étudiants, futurs « spécialistes des langues ».